Ancré sur les théories narratologiques, cet article a pour but de saisir comment, à l’intérieur d’un topos spécifique, le « sertão » du Minas Gerais, marqué essentiellement par le mouvement et par le passage, le jeune protagoniste Lélio, qui clôt la trilogie des trois âges de la vie formée par le premier volume de Corpo de Baile, de João Guimarães Rosa, se permet « une pause » illusoire. En effet, si pause il y a, dans cet univers où tout est parcours géographique, social et humain, elle n’est en fin de compte qu’une étape d’apprentissage vers un nouveau départ, destin auquel est voué tout homme du « sertão ».